COMMUNS, COMMUNES (Festival, Paris, Centre Pompidou, 27 mars)

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13h | Formes communes 

Intervention de Sophie Larger : Ré-confort : design et esthétique de l’apaisement en milieu psychiatrique.

Table ronde Avec Carla Bottigliere, Grégory Cohen, Manon Ott et Josep Rafanell I Orra.

17h30 | L’horizon des communs 

Précédée d’une intervention de Lucile Cornet-Richard : “C’est soigné !”
Gestes de ménagement dans, à partir et avec l’architecture de trois collèges en Seine-Saint-Denis.

Table ronde avec Marwa Arsanios, Silvia Federici, le collectif La Clef Revival, Les Nouveaux Commanditaires et Nepthys Zwer.

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Colloque: The politics and poetics of Community within the Anglophone Left (March 21-23, 2024)

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La première ligne d’enquête concerne les utilisations politiques de la communauté au sein de la gauche anglophone. L’analyse de la diversité et de la circulation de ces approches au sein de l’anglosphère contribuera à notre compréhension de l’histoire et de la théorie de la politique de la communauté.

La deuxième ligne d’enquête concerne les usages esthétiques de la communauté au sein de la gauche anglophone. Les écrivains, les artistes, les cinéastes, etc. ont constaté qu’une communauté qui fonctionne permet de satisfaire les besoins matériels, tout en inspirant le développement et la transmission de projets artistiques et d’horizons politiques communs (Reynolds, 1988 ; Rogin, 1992 ; Ross, 1988, 2002, 2015).

Afin d’illustrer la relation intime entre l’art, la recherche et la communauté, la conférence comprendra des lectures de poèmes et des spectacles de danse en plus des communications traditionnelles, et nous encourageons les participants à proposer des exposés fondés sur la pratique.

Universités Nanterre et Sorbonne (Adeline Chevrier-Bosseau, Laurence Gervais, Bradley Smith)

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Communauté et révolution chez Gustav Landauer

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8437.1693324040Anatole Lucet, collection « Critique de la politique », Klincksieck, 2024, 416 p.

Considéré un temps par la police de l’Empire allemand comme « l’agitateur le plus important du mouvement révolutionnaire radical », Gustav Landauer (1870-1919) est une figure insaisissable, qui déjoue toutes les tentatives de catégorisation : anarchiste, il se méfiait des connotations trop négatives du mot en lui préférant celui de socialiste ; penseur du politique, il se définissait comme « antipolitique » en concevant le renouveau de la communauté libre à petite échelle, au sein même de la société existante ; révolutionnaire, il récusait l’attente d’un grand soir et marquait sa réserve à l’égard de l’action violente ; penseur de la communauté, il affirmait que la recomposition des rapports sociaux passait, avant tout, par la transformation intérieure des individus ; théoricien de la rupture et de la nouveauté, il estimait que celle-ci tirait sa vitalité du passé ; utopiste, il considérait que l’utopie devait s’expérimenter au présent et refusait toute représentation abstraite de la société idéale ; philosophe de l’action et « agitateur », il s’est interrogé sur le type de discours le plus à apte à nourrir cette action.
Cet essai est le premier à présenter, à partir des textes et de leur contexte, une lecture synthétique et complète de la pensée de Gustav Landauer, qui continue d’inspirer la réflexion politique contemporaine.

extraits de l’introduction sur le site de l’éditeur, compte-rendu de lecture sur le site de la revue En attendant Nadeau.

Colloque: Littérature et nouvelles relations (Paris)

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Peut-on parler d’une dimension relationnelle de la littérature contemporaine?

Refaire le lien social, accueillir les communautés diverses ou en fonder de nouvelles, favoriser le sens du commun, combler la distance que l’homme a creusé avec l’environnement et les autres vivants : c’est une véritable politique de la relation que la littérature dessine aujourd’hui dans de nombreuses sociétés qui communiquent entre elles. Cette dimension relationnelle est-elle… (lire la suite)

Du à 9h30 au à 13h.
Campus Condorcet, auditorium 150 du Centre des colloques., A la sortie du métro Front Populaire (ligne 12)

Colloque: Phénoménologie(s) et critique(s) du « nous » (avec Judith BUTLER)

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Novembre 30 2023 Affiche PhénoménologiesLes 30 novembre et 01 décembre 2023 

Salle Dussane, École normale supérieure, 45, rue d’Ulm

Disjoindre le « nous » hérité (i.e., l’identité collective reçue à la naissance), et le « nous » choisi, (i.e., l’identité activement affirmée et choisie par l’individu) est un geste typiquement critique. L’histoire de ce geste dont l’existentialisme, mais aussi la déconstruction ou les études de genre auront été autant des manifestations philosophiques modernes, nous mène des analyses et des biographies existentielles qui ont fait l’originalité de la philosophie française d’inspiration phénoménologique, jusqu’à un ensemble de travaux contemporains développés dans les pays anglo-américains sous l’étiquette de phénoménologie « critique ». Lire la suite et consulter le programme

Jeudi 30 Novembre: Natalie Depraz, Laurent Perreau, Lucia Angelino, Judith Butler, Marc Crépon, Elsa Dorlin, Jean-Claude Monod

Vendredi 01 Décembre: Marcia Sá Cavalcante Schuback, Hourya Bentouhami, Thomas Bedorf,  Michael Staudigl, Magali Bessone, Frédéric Gros

Entrée libre dans la limite des place disponibles 

Appel à Contributions: Écrire en commun(s). Arts, écologies, radicalités

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23-24-25 mai 2024
Lieux du colloque : Université Paris 8, Mains d’Œuvres, INHA

La notion de radicalité est à distinguer d’emblée de l’extrémisme des dominants qui s’exprime quant à lui par des pratiques littéralement écoterroristes ayant pour but une « an-esthésie » généralisée et programmée : appropriation et destruction des communs, aggravation des divers modes d’exploitation sociale, genrée ou spéciste, logiques extractivistes, etc… Les artistes et écrivain.e.s leur opposent, avec leurs œuvres, de nouveaux modes de sentir et d’être ensemble, des solutions concrètes et des alternatives globales de relation au monde non polluées par ce cynisme radical. Ainsi, création et imagination s’entremêlent avec engagements et activismes, faisant naître des militantismes esthétiques et des artivismes pendant que l’attribut de radicalité se déplace d’un pôle à un autre de l’échiquier social et politique.

Les propositions, composées d’un résumé (2500 signes), d’un dossier technique et éventuellement d’un visuel (pour les présentations artistiques uniquement), et d’une courte biographie, sont à envoyer avant le 10 janvier 2024 à : artstransibonsecologies@gmail.com En savoir plus…

Séminaire 2024 : la littérature en acte

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Janvier-Juin 2024 en Sorbonne

Nos sociétés et l’humanité entière sont entrées dans le temps d’une urgence écologique dont les pouvoirs politiques ne semblent pas avoir pris la mesure et dont les effets bouleversent et vont continuer de profondément bouleverser nos vies dans les années et décennies à venir. Qu’attend-on de la littérature face à une situation qui nous requiert de manière de plus en plus pressante et exclusive ? Et qu’attend- on de sa lecture et de son enseignement ? Dans une époque d’excès et de saccage où il est de plus en plus difficile de mener sa vie en cohérence avec soi-même et d’adhérer à ses propres actes, de nouvelles exigences lui sont adressées qui constituent autant d’issues possibles pour un futur à construire. Un nouveau régime littéraire s’esquisse, qui réclame une littérature chevillée aux expériences que nous vivons et inscrite dans des contextes intimes et collectifs ; une littérature qui met en cohérence l’œuvre et la vie, la pensée et la pratique ; une littérature prise au mot, qui se trouve liée à un renouvellement des formes de nos vies ; en un mot, une littérature action. (…) en savoir plus et voir le programme des séances…

Parution: Communauté et révolution chez Gustav Landauer

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Considéré un temps par la police de l’Empire allemand comme « l’agitateur le plus important du mouvement révolutionnaire radical », Gustav Landauer (1870-1919) est une figure insaisissable, qui déjoue toutes les tentatives de catégorisation : anarchiste, il se méfiait des connotations trop négatives du mot en lui préférant celui de socialiste ; penseur du politique, il se définissait comme « antipolitique » en concevant le renouveau de la communauté libre à petite échelle, au sein même de la société existante ; révolutionnaire, il récusait l’attente d’un grand soir et marquait sa réserve à l’égard de l’action violente ; penseur de la communauté, il affirmait que la recomposition des rapports sociaux passait, avant tout, par la transformation intérieure des individus ; théoricien de la rupture et de la nouveauté, il estimait que celle-ci tirait sa vitalité du passé ; utopiste, il considérait que l’utopie devait s’expérimenter au présent et refusait toute représentation abstraite de la société idéale ; philosophe de l’action et « agitateur », il s’est interrogé sur le type de discours le plus à apte à nourrir cette action. 
Cet essai est le premier à présenter, à partir des textes et de leur contexte, une lecture synthétique et complète de la pensée de Gustav Landauer, qui continue d’inspirer la réflexion politique contemporaine.

Anatole Lucet en exposera les thèses principales lors de plusieurs discussions prévues dès la semaine prochaine : 

  • à Paris le jeudi 19 octobre à 19h30, à la librairie Texture, 94 avenue Jean Jaurès, dans le 19e arrondissement.
  • à Lyon le vendredi 24 novembre en fin d’après-midi (l’horaire sera confirmé sur le site de la librairie), à La Gryffe, 5 rue Sébastien Gryffe, 69007 Lyon.
  • à Paris le samedi 2 décembre à 16h30 à la librairie Publico, 145 rue Amelot, dans le 11e arrondissement.
  •  à Rouen le mercredi 20 décembre à 18h30, au Diable au corps, 100 rue Saint-Hilaire.
  •  au Havre le jeudi 1er février à 17h30 au PRSH (Pôle Recherche et Sciences humaines) de l’Université du Havre, 25 rue Philippe Lebon, dans le cadre du séminaire « Au fil des mots ».

Débat : le concept de communauté « intentionnelle »

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Critique d’un concept inadéquat.

Venue du monde anglo-saxon où c’est la formule consacrée pour évoquer en particulier les formations collectives « alternatives » de type communauté néo-rurale et écovillage, l’appellation « communauté intentionnelle » tend désormais à s’imposer dans les éléments de langage des sciences sociales françaises pour évoquer là encore toutes les communautés non « héritées », et qui semblent par conséquent avoir été l’objet d’un choix conscient de la part des individus qui les composent.

Mais que recouvre exactement cette expression ? Lire (et répondre) dans la rubrique Billets